Ce 12 janvier à 11h, la Carmagnole a accueilli la conférence de presse de la 4e marche nationale des « Mutilés pour l’exemple ».
Devant une salle remplie et très émue, Kaïna, Ivan, Vanessa, Antoine, Dylan et les autres ont raconté comment leur vie avait basculé, pour avoir manifesté. Ils et elles ont dit leurs souffrances physiques et psychologiques, la perte de leur emploi, la précarité pour certain.e.s… Ils et elles ont souligné qu’il ne s’agissait pas de bavures, mais bien d’une politique globale d’utilisation d’armes de guerre contre la population, pour faire peur.
Le Professeur Thines, du CHU de Besançon, a réclamé l’interdiction des lanceurs de balles de défense et des grenades de désencerclement et souligné l’indignité de l’utilisation de ces armes par les forces de police.
Eve, la psychologue bénévole qui les suit, a décrit minutieusement les caractéristiques du syndrome de stress post-traumatique qui touche toutes ces victimes. Elle a montré à quel point les verdicts de « non-lieu » rendus par une pseudo-justice accentuent leur souffrance.
A 14h, plusieurs centaines de personne ont défilé aux côtés de ces mutilé.e.s pour l’exemple, afin de réclamer que justice leur soit rendue, et qu’il n’y ait pas d’autres victimes.
Le reportage de StreetPress avec l’intégralité de la conférence de presse enregistrée à la Carmagnole :
Stop aux armes mutilantes ! Signez la pétition !