Bernard Friot gesticule sur les retraites
“Je veux décider du travail jusqu’à ma mort, clame Bernard Friot. J’exige d’être payé jusqu’à ma mort par une pension à 100% de mon meilleur salaire net, quelle que soit ma carrière.
C’est pourquoi je me bats pour que chacun.e, de 18 ans à sa mort, ait une qualification personnelle.
Chacun.e détiendra son salaire qui ne pourra être ni diminué, ni supprimé.”
Réchauffement climatique, appauvrissement de la population, inégalités homme/femme, chômage, licenciements, casse des services publics, privatisations, perte de sens au travail, accroissement des in égalités, chômage, autant de sujets qui nous mettent mal à l’aise ou nous révoltent.
Au cœur de ces questionnements écologiques et économiques, Bernard Friot, économiste et sociologue du travail, nous propose une réflexion autour du fonctionnement de Ia Sécurité Sociale, ce « déjà-là », simple et efficace, qui a été mise en place en 1946 par Ambroise Croizat, ministre communiste.
Bernard Friot est également l’auteur de “Le travail, enjeu des retraites” (Editions La Dispute).
“Contrairement à une idée reçue, les 3/4 des retraites sont calculées en fonction du salaire et non pas des cotisations versées : elles sont le salaire qui se poursuit, et non un revenu différé dans Ie temps.”
Dix ans après « L’Enjeu des retraites», cette nouvelle version s’enrichit d’une longue introduction et d’une conclusion inédites qui, contre un dispositif de comptes à points, proposent d’unifier tous les régimes en assurant 100 % du meilleur salaire net.
En partenariat avec le Réseau Salariat.
On peut aussi visionner cette intéressante démonstration du GRS (Groupe de Réflexion Stéphanois) au titre appétant.