Le 16 février 2019 débutait en Algérie le « hirak » (الحراك, le mouvement). Déclenché à l’origine pour protester contre la présentation du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat ce mouvement d’une ampleur inédite a, en quelques jours, pris une tournure révolutionnaire. En quelques semaines ce mouvement a permis bien des avancées parmi lesquelles la mise à l’écart des affaires politico-financières de la famille Bouteflika et d’un certain nombre d’affairistes corrompus.

Aujourd’hui, neuf mois ont passé et c’est toute l’élite, oligarchique et confiscatoire, sur laquelle repose le système politique algérien, qui est dénoncée par tout un peuple toujours debout, toujours avide de changement, de dignité et d’espoir en l’avenir. Le « hirak », mouvement exemplaire, suscite à travers le monde un sentiment d’étonnement et d’admiration croissante. Chaque semaine, en dépit des mesures prises pour limiter leur liberté de circulation, les Algériens continuent de descendre dans les rues de leurs villes pour manifester que, cette fois, ils ne lâcheront rien.

Dans le cadre du cycle « l’Algérie au Cœur », la Carmagnole organise  une conférence-débat sur le « hirak » » animée par le juriste, écrivain et militant associatif Bachir Dahak.