Photo Midi Libre

Après des décennies d’aménagement des villes autour (voire au service) de la voiture, l’inversion est spectaculaire.
D’abord de timides piétonnisations et des rocades de contournement, puis quelques pistes cyclables et couloirs de bus avant de vrais sites propres (interdits aux voitures) pour les modes de déplacement alternatifs (vélo, tram). Progressivement, d’objet sacré, la voiture est devenue materia non grata dans nos villes… au point d’en exclure des résidents périphériques qui n’ont guère d’autres solutions de déplacement. La ville “naturellement” polluée d’hier veut atteindre demain le statut de ZFE (zone à faible émission).

Mais, parallèlement, n’assiste-t-on pas à un changement de paradigme sur la mobilité ?
La valorisation de la “bougeotte”, pour ne pas dire l’injonction à la mobilité dans tous les domaines (mobilité professionnelle, voyagisme planétaire…) sembleraient s’inverser en faveur des vertus qu’il y aurait à rester chez soi : télétravail, e-commerce, loisirs en ligne…voire confinement sanitaire, l’assignation à résidence deviendrait-elle un nouveau modèle ?..

On parle de tout ça à la Carmagnole ce jeudi 20 octobre avec :
Arnaud Carpier du collectif “Transportons-Nous !, collectif du Coeur d’Hérault
Marc Le Tourneur pour le “Collectif des 4 boulevards de Montpellier
• un membre du collectif “Réouverture de la ligne Sommières – Montpellier
dans un débat animé par Delphine Petit, coopératrice de la Carmagnole mais aussi militante de SOS Oulala qui se mobilise contre la construction du LIEN