Ouverture des portes à 19h30    Concert à 20h
Restauration sur place


Ni missel, ni mi-figue mi-raisin, c’est par l’énergie du Rythme et du Bleu 
que Les Révérends appellent leurs ouailles à célébrer un poil de culte.

Les lettres des apôtres Otis, Curtis, Rufus et Solomon, enfin traduites en langue vernaculaire par les bons soins
 du R.P. Ramade, prennent un sens nouveau, et la compréhension de leur message profond et délicat n’en est 
que plus convaincante. Ainsi, combien de sceptiques n’ont-ils pas vu leur foie décupler ?
Prions Sainte Marguerite.

Les membres de la confrérie

    R.P. Ramade         
La voix : N’hésite pas à affronter la sécheresse pour porter aux plus démunis les bienfaits de ses paroles 
secourables … D’où la chaleur vibrante d’un organe reconnaissable entre tous.
La voie : Il est l’exégète de la congrégation ; un travail minutieux lui permit naguère de dévoiler le sens 
mystérieux de bien des paroles, d’auteurs certes inspirés, mais au verbe fantasque, il faut bien le dire.
Aujourd’hui encore ses traductions font autorité et il s’enhardit fréquemment à nous livrer le fruit de réflexions 
plus personnelles.
Roland Ramade : Chant, harmonicas, guimbardes.

    L’abbé Pierre        
La rigueur de ses rythmiques est un exemple à suivre, notamment si l’on est frappé d’un acte de contrition.
Quant à l’envolée de ses chorus, elle donne un aperçu de la fureur divine qu’encourent les faux repentis.
Pierre Chanliau : Guitares, chœurs.

    Papa Jeff
L’angelot joufflu qui souffle dans une bombarde au milieu des nuages, distillant aux dieux l’ambroisie dont ils 
raffolent, c’est lui.
Bien sûr, la dignité et la bienséance qui prévalent sur terre  (Alléluia !)  lui interdisent maintenant de se balader 
tout nu.
Jean-François Angles : Saxophones, chœurs.

    Professeur Bastar     et   Docteur Foehn   
La section rythmique. Le tandem. La chaudière et le charbon. La vapeur et le piston. Inséparables depuis le 
déluge, ils conjuguent leurs bons offices à vaincre vents et marées. Calice et Goupillon ! (interjection 
d’encouragement jetée à la cantonade avant l’assaut)
Yves Bastide : Basse ou contrebasse, chœurs.
Patrick Fenez : Batterie ou percussions, chœurs.

Un bref historique

« Le songe d’une nuit d’été »
Quelques compères en soif de festivités eurent l’idée, par une nuit étoilée du début des années 80, de créer un
groupe, pour un concert unique, oui, juste pour un soir, dont le répertoire serait issu de la bande-son du film 
« Les Blues Brothers ». Comme ce n’était qu’un jeu, tout le monde s’y mit le plus sérieusement du monde, tant 
et si bien que le concert fut un succès. Il fut bien sûr décidé de prolonger l’expérience.

Révérend Blues était né.

Une autre gageure se profilait alors à l’horizon : si l’apparente facilité du montage initial tenait au fait que les 
musiciens se connaissaient, pour se croiser régulièrement dans différentes formations, le corollaire de ceci est 
qu’il devenait très difficile de les réunir tous, à fréquence constante, pour les mêmes raisons. D’autant qu’il y avait 
alors 11 musiciens sur scène !
Un groupe énorme, mais qui réussit, bon an mal an, à poursuivre sa carrière quelques années.