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« La catastrophe écologique est enclenchée, le désastre est devenu notre quotidien, la crise du coronavirus a fracturé le monde entier. Un responsable : le capitalisme, alias néo-libéralisme. En saccageant le service public de la santé, il a transformé une crise grave mais gérable en catastrophe. En poursuivant malgré toutes les alertes écologistes la destruction des écosystèmes, il a mis en contact des virus mortels et la population humaine. En aggravant les inégalités, il a plongé des dizaines de millions d’humains dans la misère.”

Pourtant, le gong avait déjà sonné, lors de la crise de 2008-2009. Mais les capitalistes n’en ont pas tenu compte et ont rebâti le système sur les mêmes principes. En renouvelant leur base idéologique, dans un sens encore plus cynique, qu’analyse cet essai : acceptation du désastre écologique en cours ; diffusion d’une utopie technologique fondée sur l’intelligence artificielle, la numérisation généralisée, les biotechnologies, etc.
Ce nouveau capitalisme se heurte à la terrible réalité de son échec. Il va cependant essayer de conserver l’essentiel de sa logique mortifère. Des stratégies de résistance sont possibles et nécessaires, sur lesquelles Hervé Kempf concentre alors l’analyse.
Il est urgent, ainsi, de considérer l’oligarchie pour ce qu’elle est : une caste criminelle. On ne la convaincra pas, on la contraindra. Il faut, ensuite, envisager tous les moyens d’action pour la combattre ; articuler l’action à une stratégie de communication ; forger de nouvelles alliances sociales. Raconter le nouveau monde écologiste et juste, devenu le plus réaliste et adapté au temps qui est. Conjuguer, enfin, l’archipel des espaces de résistance et de résilience, des lieux de vie différente, pour en faire la nouvelle culture de la vie quotidienne.

Initiative en partenariat avec la librairie “Fiers de Lettres