« Oe Ty Me » (prononcer « Euthymie ») est difficilement classable mais il a le groove pour lui. Mêlant et entremêlant plusieurs styles, « Oe ty me » s’invente un style trip hop sur des textes autobiographiques. Puisant dans un répertoire roots, du début des années 30 à nos jours, « Oe Ty me » côtoie le blues, la valse, la pop Indie et le Jazz sur des intonations de vérités. « Oe Ty Me », c’est également un tout nouveau groupe de cinq musiciens, Pierre Tisseyre El Pechuguya à la guitare espagnole, Franck Lecloux à la basse, Jérôme Viollet à la percu cubaine et à la batterie, Francis Rixens à l’harmonica et clavier et Natacha Belem Devesa auteure, compositrice et interprète.

Le 25 septembre, à la Carmagnole, Natacha commencera par un Slam, poésie déclamée sur une musique improvisée à base de darbouka (percu berbère) et claviers, un voyage intemporel et perché où l’accent sera mis sur la poésie des mots/maux. Des textes et questionnements sur la vie, la mort, l’amour, l’abus, la maladie, l’ostracisme, le féminisme. Des textes dadaïstes qui explorent passé, présent et futur où finalement tous les aspects de la vie d’un être sont filtrés par l’univers invisible de l’âme humaine. C’est là l’introspection d’un esprit simple et spontané qui retrouve sa musique, ses racines et ses rêves.

Textes en musique et musiques misent en textes par Natacha : « Sa manière dégingandée de se mouvoir, sa complicité avec ses musiciens et le public lui donne un charisme fou sur scène. Sa voix forte, affirmée, prenante, est réellement envoûtante… »

Initialement programmé pour le 20 mars dernier, ce spectacle avait dû être annulé pour cause de confinement. Il revient à la Carmagnole pour ce 25 septembre.