Fin : 1 septembre 2019 0 h 00 min
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Chassez la culture par la porte de la fête, elle revient par la fenêtre de la manif. Au départ (nous étions fin novembre), l’idée était de fêter dans notre quartier de Figuerolles, avec 2 fanfares amies, un déconfinement qui nous avait été promis pour le 20 janvier. On connaît la suite. Un pandémie qui reprend. Des règles qui se durcissent à nouveau. Un gouvernement toujours plus sourd aux artistes et au public qui n’en peut plus d’être confiné aux supermarchés et aux plates-formes qui se gavent… Et la décision qui tombe très vite : interdiction de faire la fête et, bien-sûr, pas d’autorisation d’occuper l’espace public pour cela. Mais l‘interdiction est mauvaise conseillère. Chassez la culture par la porte de la fête, elle revient par la fenêtre de la manif. Car le 12 janvier, la Carmagnole lançait un appel à l’ensemble du monde culturel à user de son droit à manifester pour exiger la place et le respect qu’il mérite, même en période de contrainte sanitaire. …Résultat : alors que, voici un mois, nous aurions à peine espéré nous retrouver 200 à 300 sur la place Salengro pendant une paire d’heures à écouter Fanfarov et Coco Fanfare, ce 23 janvier […]
Pendant les 2 mois et demi de confinement, la Carmagnole solidaire a assuré 19 distributions alimentaires. Ces distributions ont eu lieu à la Carmagnole d’avril à fin juin 2020, assurées par une quarantaine de bénévoles, dont des coopérateurs et coopératrices mais surtout des habitant.es du quartier. Au total ce sont environ 6,5 tonnes de nourritures qui ont été distribuées et ont permis de nourrir, deux fois par semaine, entre 150 et 350 personnes, le nombre de bénéficiaires n’ayant cessé de croître. Une belle aventure collective, qui a contribué à ancrer la Carmagnole dans le quartier, grâce à la solidarité urgente et nécessaire en ces temps difficiles. Tout a commencé suite à un article du Midi Libre où la Banque Alimentaire faisait part de ses difficultés à écouler les surplus frais des supermarchés depuis le début du confinement. En effet, la plupart des associations qui s’approvisionnaient chez elle ne pouvaient plus le faire. En effet, la plupart de leurs bénévoles, ayant plus de 65 ans, étaient strictement confiné.e.s chez elles/eux. L’un de nos coopérateurs, Fred Ortiz, a donc proposé que la Carmagnole, qui possède une cour extérieure, organise des distributions alimentaires. Suite à l’accord du CA, il a donc signé une convention […]
Captivant et émouvant le film documentaire S’Hab la Zup, du réalisateur Madani Marzuk a véritablement conquis le public de la Carmagnole ce jeudi 6 février. Animée par Hocine Zeghbib, coopérateur de la Carmagnole et membre de l’association Droit au logement (DAL), la soirée a échangé avec Madani, le réalisateur, Sébastien Allary, représentant et porte-parole du DAL à Montpellier, Hamza Aarab, membre de l’ex association « Justice pour le Petit Bard », Marwan Baraka, acteur associatif, et Isabelle Berry-Chikhaoui, universitaire géographe à Montpellier. L’histoire émouvante et politique de la ZUP des quartiers nord de Nîmes, quartier populaire s’il en est, investi et approprié comme territoire vécu et incarné dans les joies et les peines partagées telle une « famille » et dont l’énergie des habitants pour le faire vivre en dignité et en solidarité force le respect et l’admiration. Une histoire triste aussi évidemment tant les politiques n’ont eu de cesse de laisser ce quartier à l’abandon, dans le mépris, voire dans la volonté délibérée de le ghettoïser. Une histoire révoltante. Un parallèle a pu être fait avec le quartier du Petit Bard à Montpellier où l’on retrouve la même surdité, le même aveuglement, la même ignorance des décideurs politiques face aux demandes et aux choix des habitants de voir leur […]
Ce 12 janvier à 11h, la Carmagnole a accueilli la conférence de presse de la 4e marche nationale des « Mutilés pour l’exemple ». Devant une salle remplie et très émue, Kaïna, Ivan, Vanessa, Antoine, Dylan et les autres ont raconté comment leur vie avait basculé, pour avoir manifesté. Ils et elles ont dit leurs souffrances physiques et psychologiques, la perte de leur emploi, la précarité pour certain.e.s… Ils et elles ont souligné qu’il ne s’agissait pas de bavures, mais bien d’une politique globale d’utilisation d’armes de guerre contre la population, pour faire peur. Le Professeur Thines, du CHU de Besançon, a réclamé l’interdiction des lanceurs de balles de défense et des grenades de désencerclement et souligné l’indignité de l’utilisation de ces armes par les forces de police. Eve, la psychologue bénévole qui les suit, a décrit minutieusement les caractéristiques du syndrome de stress post-traumatique qui touche toutes ces victimes. Elle a montré à quel point les verdicts de « non-lieu » rendus par une pseudo-justice accentuent leur souffrance. A 14h, plusieurs centaines de personne ont défilé aux côtés de ces mutilé.e.s pour l’exemple, afin de réclamer que justice leur soit rendue, et qu’il n’y ait pas d’autres victimes. Le reportage de StreetPress avec […]
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Autres événements programmés à la Carmagnole
Crise politique ou crise de régime ? Le constitutionnaliste Dominique Rousseau analyse avec nous l’état d’essoufflement de la 5e.
Atelier BD pour petits et grands, suivi de la pièce de théâtre « Girls and Boys »
Comment les enquêtes publiques verrouillent la démocratie. Une conférence-débat avec F. Graber, et Simon Savry-Cattan. En partenariat avec SOS Oulala et la LDH.