Les personnes les plus modestes sont souvent les premières victimes de la pollution provoquée par la circulation urbaine. Elles devraient être les premières à bénéficier de mesures anti-pollution de l’air.
Mais en France, sous l’influence du lobby automobile, les ZFE (zones à faibles émissions) sont avant tout conçues comme un moyen d’accélérer l’électrification du parc de véhicules, voitures et utilitaires, au détriment de ceux qui n’ont pas les moyens de changer leur véhicule vieillissant. Le risque majeur est d’exclure, non seulement de l’accès mais de la vie dans les métropoles, les populations les plus modestes.
Ces populations pourraient au contraire, comme souvent à l’étranger, s’intégrer d’abord dans une politique plus inclusive de modération du trafic et de promotion des alternatives à la voiture., Par exemple, les ZTL (zones à trafic limité) italiennes sont une piste intéressante.
Pour en débattre, nous recevrons Frédéric Héran, économiste des transports et urbaniste à l’Université de Lille
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